Témoignage client : La solution PEEK Eleveur déployée en élevage de volailles

Les outils numériques se déploient dans un grand nombre d’élevages agricoles au fil des années. Début 2023, l’équipe COPEEKS a été sensible à la situation de François Kerscaven, éleveur de dindes dans le Finistère, touché par la grippe influenza aviaire fin 2022. COPEEKS lui a proposé d’utiliser sa toute nouvelle solution PEEK Éleveur pour qu’il puisse se rassurer dans la reprise de son activité. François nous partage son retour d’expérience sur la façon dont il a utilisé durant 5 mois notre solution. Découvrez comment en 29 ans de carrière il a réussi à sortir son plus beau lot.

Le contexte

François Kerscaven, possède un élevage de dindes situé à Taulé dans le département du Finistère. Fils d’agriculteur, il débute ses études au CFA de Pommerit-Jaudy, puis poursuit une formation en commerce agricole et agroalimentaire. Il reprend en 1994 un bâtiment de volailles et se lance dans l’élevage de dindes. Durant 22 ans il adhère au groupement Coopagri, puis Nutréa.

Le 15 novembre 2022, son élevage est touché par la grippe aviaire. Marqué par cette épreuve, l’équipe COPEEKS prend contact avec lui pour qu’il dispose d’un outil de suivi connecté afin de se rassurer lors du rechargement du bâtiment. François Kerscaven, curieux de voir concrètement ce que la solution PEEK Éleveur peut lui apporter dans une gestion plus fine de son élevage, décide d’installer la solution avant l’entrée de son nouveau lot post grippe aviaire. Il nous partage aujourd’hui son retour d’expérience.

Comment votre bâtiment d’élevage est-il configuré ?

Mon élevage est situé en pleine zone légumière. Il est constitué d’un bâtiment de 1 500 m² exclusivement dédié à l’élevage de dindes de race premium (Aviagène). C’est une souche réputée pour sa très bonne croissance. 

Le bâtiment est équipé de deux chaînes d’alimentation et de deux chaînes de pipettes. Il est doté d’un système de ventilation, de trappes latérales et d’une extraction d’air par le chapiteau. Il s’agit d’un bâtiment “statique” que je régule de manière semi-automatique puisque l’alimentation et l’abreuvement sont automatisés, mais je gère la ventilation manuellement. Je suis aussi passé tout récemment de l’éclairage aux néons à un éclairage leds régulé avec variation de l’intensité et de la couleur.

Dans quel contexte avez-vous été amené à prendre connaissance des solutions Copeeks ?

Du fait de mes responsabilités j’avais déjà entendu parler de Copeeks, notamment par Jean-Luc Martin de Tell Elevage mais je n’étais pas entré dans le détail. 
Il s’avère que le 15 novembre 2022 j’ai constaté en entrant dans le bâtiment que mon élevage était touché par la grippe influenza aviaire. Ce fut un gros coup dur, et ma façon d’avancer face à cette difficulté a été de communiquer. La presse a relaté mon témoignage à travers plusieurs articles. C’est à la suite de cela que Gwenaël Le Lay m’a contacté et ce qu’il m’a présenté a piqué ma curiosité. J’ai décidé d’essayer la solution PEEK Éleveur sur le nouveau lot qui arrive à son terme ce lundi 3 juillet 2023 après 5 mois d’élevage.

Le matériel que j’ai utilisé se compose d’un boîtier principal équipé d’une caméra, d’un capteur température, humidité et CO2. J’ai choisi de prendre un luxmètre en plus pour observer le bon fonctionnement de ma nouvelle régulation d’éclairage leds.

Quel a été l’apport de la solution Copeeks ?

J’y ai trouvé une utilité très rapidement car je n’ai pas de système communiquant avec mon bâtiment. La seule façon de savoir ce qui s’y passait, c’était d’y être. Donc ce qui m’a plu tout de suite c’est d’avoir des données du bâtiment à distance. Il y avait un côté rassurant qui me permettait à la fois de voir mes animaux et d’être en veille sur l’évolution de la température, de l’humidité et du CO2.

J’ai démarré mon lot comme d’habitude. Le bâtiment était complètement fermé durant les 4-5 premiers jours, et là rapidement je me suis rendu compte que la courbe de CO2 montait en flèche (6000 ppm). C’est quelque chose qu’on ne ressent pas. Ça m’a alerté et j’ai activé la ventilation immédiatement ce qui a fait descendre le taux de CO2.

J’ai démarré le repaillage à 6 semaines d’âge comme d’habitude, mais à 10 semaines j’ai arrêté car ma litière était restée relativement “sèche”. D’habitude je repaillais jusqu’à 15 voire 16 semaines. 

Quand je vois le résultat sur mon lot aujourd’hui, et la façon dont j’ai réussi à gérer ma litière, je m’aperçois que “piloter au CO2” a été une très bonne chose. J’ai agi bien avant que le taux d’humidité ne monte et j’ai ainsi évité de charger la litière en humidité.

Je pense que le fait d’avoir bien oxygéné mon bâtiment dès le départ m’a permis de bien démarrer mon lot et de ne pas brider la génétique. Je n’ai pas subi de pathologies qui surviennent fréquemment en fin de lot. 

Avec la présence du PEEK Éleveur j’ai géré différemment. La surveillance à distance m’a fait gagner en sérénité. Le suivi de la mesure du CO2 m’a fait ventiler dès que je voyais une évolution constante sur 3-4 heures des valeurs de ppm, sans pour autant avoir une valeur de référence seuil car cela varie beaucoup en fonction de la météo. 

Ce lundi les dindons sont partis à 150 jours d’âge pour un poids de 20 kilos soit 240 gr de GMQ les derniers jours et un GMQ moyen de 134 gr pour une marge PA (poussins/aliment) de 34€/m2 soit 27% de mieux . C’est un des plus beaux lots de ma carrière, ce qui, pour redémarrer l’activité après un tel coup de « masse » est extrêmement motivant.

Comment avez-vous pris en main la solution ?

Sur mon smartphone je consultais en direct les derniers relevés de mesures, les photos et vidéos. Pour ce lot j’étais vraiment dans le suivi heure par heure de mon élevage. Pour le prochain, je pourrais faire une comparaison par âge de croissance, ce sera surement intéressant.
Ce sont également des informations qui intéressent beaucoup le responsable des techniciens Nutréa avec qui j’ai eu la possibilité de partager mon compte et d’échanger sur la question. La solution est intéressante aussi bien pour le suivi de la performance de l’élevage que pour le bien-être animal en ce qui concerne l’ambiance dans l’élevage. C’est une spirale positive. J’échange fréquemment avec d’autres agriculteurs et franchement je leur recommande cet outil de suivi car ça permet d’évoluer et d’aller plus loin dans la gestion de son élevage.

Avez-vous des points d’amélioration à suggérer ?

Maintenant que j’ai essayé le PEEK Eleveur, ce que j’aimerais ce serait de pouvoir suivre de la même manière la consommation d’eau et d’aliments. La gestion de l’éclairage me parait aussi un point de contrôle à affiner.

En conclusion

Je tiens à remercier Gwenael Le Lay et toute l’équipe COPEEKS pour m’avoir contacté et permis de tester le PEEK Eleveur. Je conserve le boîtier et l’application qui, je n’en doute pas, vont me permettre de m’améliorer dans le suivi du bien-être animal, les conditions d’élevage et mes résultats économiques. Nous n’en sommes qu’au début de l’application du numérique au service de l’élevage et cela ouvre beaucoup de perspectives très motivantes, notamment  pour nos jeunes qui débutent leur activité.

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