L’IRSⓇ, l’indicateur du bien-être animal par Tell Elevage.
Communiqué de presse Interview de Jean-Luc Martin CEO et fondateur de Tell Elevage à Saint Evarzec, le 12 septembre 2024 Question : Il y a
Les agriculteurs font face à de nombreux défis de nos jours, notamment la raréfaction de certaines ressources telles que l’eau, l’augmentation du prix de l’énergie, les attentes sociétales et environnementales, la raréfaction de la main d’œuvre et l’évolution des mentalités autour du temps de travail. Ces enjeux les poussent à rechercher des solutions innovantes et efficaces pour améliorer leur productivité et leur rentabilité dans leurs tâches quotidiennes.
Une des solutions les plus prometteuses pour les éleveurs est le déploiement de solutions numériques simples, efficaces et communicantes. Elles permettent d’acquérir des données en temps réel et de les modéliser au travers d’indicateurs présentés via un affichage dynamique et ergonomique. L’enjeu principal est de proposer à l’utilisateur une expérience simple mais pertinente, qui lui permettra de capter rapidement les informations clés en un seul coup d’œil. pour décider des ajustements à opérer.
La présentation des données doit offrir une synthèse claire et concise des paramètres clés (ambiance ou comportement). Pour chaque paramètre, les seuils minimaux et maximaux sont à préciser pour situer le décalage ou l’anomalie. Ces informations amènent encore plus de valeurs lorsqu’elles sont couplées avec des éléments visuels (photos ou vidéos) de l’espace distant. De cette façon, il est possible de réaliser une levée de doute rapide et de comprendre comment les animaux occupent et interagissent l’espace mis à leur disposition. La visualisation des zones qui sont ‘sur’ ou ‘sous’ fréquentées permet de cibler les zones où des améliorations ou ajustements sont nécessaires.
L’avantage immédiat du suivi en temps réel est de pouvoir identifier rapidement des trajectoires / tendances anormales tant sur l’ambiance qui règne dans le bâtiment que sur les zones de présence des animaux. Le constat visuel permet de qualifier le problème et de mener rapidement une opération de correction. L’accès simplifié à distance aux informations permet de gagner du temps, de limiter les allers-retours, la perturbation du comportement des animaux par la présence humaine. Un dispositif connecté apporte également un élément de bio-sécurité par une réduction des démarches présentielles (moins de visites externes) et permet de réduire les risques sanitaires.
De nombreuses anomalies peuvent être identifiées rapidement, tant sur le plan de l’ambiance du bâtiment que sur une dérive du niveau d’activité des animaux ou des changements brutaux de comportement. En effet, grâce à une analyse fine des données de fréquentation des animaux, il est possible de détecter des signes de stress, de pathologies ou de dysfonctionnements matériels ( auges, assiettes, pipettes, abreuvoirs, robot, etc..).
L’usage d’une telle solution doit être couplée avec une démarche opérationnelle active au sein de l’élevage. Le choix des salles ou des bâtiments suivis doit être mis en relation avec les gains pouvant être réalisés rapidement : gain d’énergie (chauffage, ventilation), gain en bien-être (améliorer les aménagements, positionner un équipement, luminosité), gain en santé animale (chauffer efficacement, ventiler efficacement, maîtriser ses taux de CO2), gain sanitaire (efficacité désinfection, ambiance assainie, etc…).
Le suivi de l’ambiance des salles d’élevages couplé à une attention particulière quant au comportement et la posture des animaux sont deux éléments clés et déterminants pour élever et produire des animaux en bonne santé. Ce constat n’est plus à faire tant il est impactant pour la conduite au quotidien d’un lot de volailles, d’une bande de porcelets, d’une campagne laitière. Aussi, s’engager dans une démarche de suivi de précision avec des outils numériques en élevage, va offrir des leviers d’actions quasi immédiats. Cela permet d’ajuster efficacement l’atmosphère d’un bâtiment, d’optimiser les cycles de chauffage, de détecter précocement des anomalies (bâtiment, pathologies, etc.). Ces notions sont intimement liées et les objectiver via une mesure en continu permet d’avoir des éléments de prise de décision.
En post-sevrage, un mauvais réglage de la température de consigne dès les premiers jours va avoir un impact sur la croissance et la santé des porcelets.
Une température inférieure à la consigne peut entraîner un retard de croissance pouvant aller jusqu’à -1,1 kg par porcelet*.
Mesurer en continu le respect de la température au regard de la consigne permet d’apporter les meilleures conditions pour une bonne croissance des animaux.
(*Source : Inrae Croissance du porc à une température d’élevage basse : effets sur les performances et la composition corporelle 2012).
Un taux d’humidité important et une température élevée accentuent la dégradation de la litière.
Le taux d’animaux touchés par des pododermatites peut dépasser 40%* dans certains élevages de volailles.
Un contrôle régulier de l’humidité et de la température permet de réduire l’apparition des pododermatites.
(*Source : Paco Fernandez Lopez-Brea, responsable technique pour Zinpro)
La température et l’humidité sont des facteurs de risques pour les pathologies respiratoires chez les veaux.
L’impact économique global (vétérinaire, GMQ, mortalité) est estimé à :
L’observation en continu des variations de température, d’humidité et de l’indicateur THI (Thermal Heat Index) permet d’anticiper la survenue de troubles respiratoires.
(*Source : Alice PEUCELLE, Web Agri- 15/06/2021)
En conclusion, le suivi en temps réel des paramètres d’ambiance et de l’activité des animaux dans les élevages, couplé avec une analyse fine des données, est une solution efficace pour limiter la survenue d’incidents, détecter précocement des signes pathologiques, améliorer la productivité, la rentabilité et la qualité de vie des animaux. Les éleveurs peuvent ainsi anticiper les problèmes, réduire les risques et améliorer leur gestion de l’élevage. Cette solution s’inscrit parfaitement dans l’évolution des pratiques agricoles, la réduction des émissions à effet de serre tout en participant à l’amélioration des conditions de travail.
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