Cet été, plus de la moitié des départements français seront exposés à un risque de sécheresse, selon une prévision du ministère de la transition écologique et solidaire. Dans les bâtiments d’élevage, une température ambiante élevée associée à une forte humidité relative accentue le stress thermique des animaux.
Chez les volailles, la chaleur réduit leur consommation alimentaire et leurs performances. On observe des troubles du comportement tel que du picage, de l’agressivité, une augmentation de la mortalité et une dégradation de la qualité des œufs et des carcasses.
Les animaux s’affaiblissent et sont plus sensibles aux maladies. La chaleur peut également atteindre la qualité de la litière et augmenter le niveau d’empoussièrement du bâtiment, ce qui n’améliore pas les conditions de bien-être des animaux.
Les porcs sont également sensibles au stress thermique. Comme pour les volailles, cela les rend plus sensibles aux pathogènes, ils s’alimentent moins et leurs performances techniques se dégradent. Chez la truie, cela provoque une baisse de la fertilité et une diminution de la production de lait. La croissance des porcelets est ralentie.
Voici les possibilités de suivi offertes par le boîtier intelligent Peek en cas de coup de chaleur :
- Les comportements d’alimentation et d’abreuvement. Les animaux ont tendance à manger moins et à boire plus lorsqu’il fait chaud. Il est nécessaire de vérifier qu’ils ont accès à l’eau potable en quantité suffisante et de distribuer l’aliment aux moments les plus frais de la journée pour favoriser leur absorption.
Graphique représentant le nombre de cochons debout et couché dans la zone “mangeoire” tout au long de la journée. Vers 13h, sept cochons sont allongés le long de la mangeoire.
- La distribution et la position des animaux. Lorsqu’ils ont chaud, les animaux s’allongent seuls et recherchent les zones les plus fraîches du bâtiment pour se préserver de la chaleur.
23/06/2020. Avec une augmentation très élevée de la température (ici temp air > 34°C), les cochons baissent fortement leur niveau d’activité et cherchent le contact avec une matière fraîche.
- Le niveau d’activité des animaux. Lorsqu’il fait chaud, les animaux peuvent être plus calmes car ils passent plus de temps couchés pour éviter de produire de la chaleur, où au contraire, ils peuvent montrer des signes d’agressivité (picage…).
- La température ambiante et l’humidité relative. Les porcs et les volailles sont sensibles aux variations d’ambiance. La combinaison température élevée et humidité engendre des problèmes physiologiques.
- La vitesse de l’air, permet aux animaux d’augmenter leurs pertes de chaleur et de diminuer la température ressentie. Elle favorise l’évacuation de l’humidité, de l’ammoniac et du CO2 et maintient ainsi la qualité de la litière. Il est nécessaire de vérifier que la vitesse d’air est amplifiée au niveau des animaux, et pas seulement au niveau des plafonds.
- Le CO2 et NH3 et particules fines, qui élevés, peuvent engendrer des problèmes sanitaires, faire chuter la croissance et augmenter la mortalité. La réglementation européenne (directive 2007/43) sur le bien-être des poulets de chair fixe une limite à ne pas dépasser pour la concentration en CO2 dans le bâtiment à 3000 ppm. La vitesse de l’air permettra de les évacuer.
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Suivi en temps réel de l’évolution des températures intérieures et extérieures pour un bâtiment avicole -
Gestion des alertes sur le Peek
Cette liste n’est pas exhaustive, elle présente seulement les paramètres et indicateurs principaux pouvant être mesurés par la solution Peek. Pour recevoir une présentation du Peek, contactez-nous ici en précisant l’espèce animale qui vous intéresse (porcs, volailles ou bovins).